Les empreintes digitales

1) Comment les relever

Dans le cas le plus simple, le cas où les empreintes sont directes, on prend une photo à l’échelle de l’empreinte puis on la transfère sur un support en matière plastique souple.
On relève les empreintes digitales latentes grâce à une poudre dont la couleur varie en fonction de la surface sur laquelle on effectue le prélèvement :

-De la poudre noire pour les surfaces blanches
-De la poudre blanche pour les surfaces lisses
-De la poudre fluorescente pour des fonds multicolores
Pour les surfaces poreuses, la pièce est d'abord plongée dans un bain chimique, une solution appelée DFO, puis envoyée dans une étuve pour le séchage. L'empreinte est alors révélée par une lumière ultraviolette spéciale.
Pour les supports lisses type latex, on emploie une « technique de fumigation » : on fait chauffer la cyanoacrylate dans une enceinte contenant les pièces à analyser jusqu'à ce qu'elle se vaporise. Les vapeurs de cette colle se déposent alors sur les composants de l'empreinte : une belle trace blanche apparaît (sur les surfaces blanches, on utilise des colorants).
Pour révéler les empreintes les plus ténues (comme sur les textiles ou certains papiers), on utilise le procédé de métallisation sous vide : on fixe l'objet dans un gros caisson métallique, dans lequel on crée un vide si poussé que les métaux (d'or et de zinc) placés à l'intérieur dans de petites coupelles se transforment en gaz. L'or se dépose sur toute la surface de l'objet tandis que le zinc se dépose entre les crêtes papillaires. L'or ne se mélange donc au zinc qu'aux endroits où aucune empreinte ne se trouve : l'empreinte digitale apparaît en négatif. 2) Comment les lire et les exploiter
Il existe différent types d’empreinte selon les hommes et même selon les doigts. Les empreintes en arc, en boucle ou en verticille. On les lis à l’ œil en cherchant des points communs entre 2 empreintes afin d’en déterminer l’appartenance à une même