Gestion

503 mots 3 pages
Malgré l’ampleur des risques des crédits et leurs effets tragiques qui n'ont jamais cessés de menacer la stabilité de l'environnement bancaire, ce n'est qu'au début des années quatre-vingt dix que la gestion des risques est devenue effective. A cette période, les banques en plus de leur tendance à renforcer leurs fonds propres conformément aux exigences édictées par l'accord de Bâle de 1988, elles se sont lancées dans le développement de nouvelles techniques leur permettant de mieux gérer leurs risques, notamment le risque de crédit devenu la préoccupation majeure des banques en raison de son danger désastreux .
Quelques années plus tard, le comité de Bâle conscient des limites de son premier accord (Bâle I) a exprimé sa volonté de le remanier et d'instaurer un nouvel dispositif (Bâle II) dont le principe fondateur est de récompenser les meilleures pratiques en matière de mesure et de gestion du risque et de permettre aux banques ayant fait un long parcours dans ce domaine d'utiliser leur propre savoir-faire et leur technologie pour évaluer leur risque.
Le Comité de Bâle a été créé en 1974 par les gouverneurs des Banques Centrales du groupe des dix (G1 0) sous l'appellation « Comité des règles et pratiques de contrôle bancaire », il est constitué des pays suivants : Belgique, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni et Etats-Unis. Ces pays sont représentés par leurs banques centrales ou par l'autorité de supervision bancaire.
L’accord de Bâle sur les fonds propres de juillet 1988 venait en réaction à la montée des risques et à la dégradation des fonds propres des principales banques internationales. Reposant sur une approche simple et normative, l’accord de 1988 était conçu comme un cadre destiné à évoluer avec le temps. Il a fait l’objet de plusieurs amendements successifs qui ont à chaque fois reflété la nécessité de renforcer le cadre prudentiel en réponse à des mutations, voire des crises ou des

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