Introduction :
Le concept « stratégie » a toujours fait l’objet d’attention particulaire de la part des économistes et analystes, qui cherchent à élaborer des visions et des modèles visant à faire face à plusieurs enjeux. La performance et la maximisation des résultats de l’action stratégique en sont les principaux. Dans ce cadre, gagner en avantages concurrentiels et faire face aux turbulences de l’environnement sont les deux résultantes tant convoitées par les stratèges. Les initiatives stratégiques, définies comme tout produit de réflexion stratégique, ont une liaison étroite avec le pouvoir. Pouvoir détenu pour période assez longue par les dirigeants, seule source des décisions stratégiques.
En effet, L’élaboration de la stratégie a été traditionnellement le produit d’un seul acteur, le dirigent. En d’autre terme, la stratégie se formait sous un angle unidimensionnel.
De nos jours, la mode n’est plus au monopole de la décision stratégique. Ainsi, de nombreuses recherches ont clairement montrées l’évolution aussi, farouche qu’elle soit, des rôles dans les organisations en mettant l’accent sur l’importance de la redistribution des tâches.
L’élaboration stratégique n’est plus le pré carré des dirigeants. Ainsi, nombreux sont les salariés qui y participent d’une manière ou d’une autre, c’est ce qu’on appelle la décentralisation des initiatives stratégiques.
Cependant, la participation des différents niveaux hiérarchique dans la construction de la stratégie ne se fait pas toujours de façon mesurable et contrôlé. Cela est du à l’absence de cadre conceptuel permettant de contenir cette décentralisation et de lui donner des modalités associées à chaque type d’organisation.
Dans ce cadre, cette recherche a pour but de mettre en exergue, l’apport de Christophe TORSET en ce sujet et d’essayer d’apporter un éclaircissement sur le cadre d’analyse élaboré par l’auteur, portant sur la décentralisation de la stratégie et ses différents modèles.

L’objet de