gestion de résultat
A coté des hypothèses classiques de la théorie positive, les coûts politiques, la richesse des dirigeants et les clauses contractuelles, nous postulons que la gestion du résultat comptable est associée conjointement à la qualité d’audit externe et à des mécanismes de contrôle des dirigeants notamment la structure de propriété, le conseil d’administration et l’investissement institutionnel.
Pour la détection de la gestion des résultats comptables, nous avons retenu l’approche des accruals discrétionnaires estimés selon deux versions différentes du modèle de flux de trésorerie. Les résultats obtenus sur un échantillon de 136 firmes tunisiennes observées sur la période 1997-2000, suggèrent que ni les auditeurs « big six » ni l’ancienneté du mandat de l’auditeur réduisent l’ampleur des manipulations comptables. Par contre, nous avons trouvé que les grands cabinets d’audit nationaux limitent significativement l’exercice de la discrétion comptable par les dirigeants. Par ailleurs, nous avons enregistré que la propriété managériale et la taille du conseil sont de nature à influencer sensiblement la gestion du résultat comptable.
Mots clés
Gestion du résultat, qualité d’audit et gouvernance des entreprises.
Abstract
In this study, we have attempted to test empirically, a model of earnings management, based on the concepts of agency theory and suggestions in corporate governance. We hypothesize that earnings management is associated simultaneously to audit quality, agency costs and control management system. To detect earnings management we used two different versions of cash-flows model.
The findings obtained over a sample of 136 Tunisian firms observed during 1997-2000 suggest that neither “big six “auditor nor experience of the auditor reduce