Germaine Tillon
Germaine Tillion, ethnologue et résistante :
Elle entre dans la Résistance dès 1940, à son retour d'Algérie, où elle étudiait l'ethnologie. En 1941 et 1942, elle prend la direction d'une filière d'évasion des prisonniers de guerre, notamment britanniques. En août 1942, elle est arrêtée et déportée, en octobre 1943, à Ravensbrück, en Allemagne. Elle est transportée en Suède en avril 1945, quelques semaines avant la fin de la guerre. Elle meurt en 2008, à l'âge de 100 ans.
Pourquoi le République a t-elle prit cette décision ?
Cette proposition cadrait parfaitement, aussi, avec les critères édictés par le président lui-même, qui souhaitait faire entrer au Panthéon des personnalités proches de notre époque (ce qui éliminait Diderot ou Olympe de Gouges). Et, bien sûr, des femmes. Hormis la polémique autour de la mésentente archiconnue entre Moulin et Brossolette, on voit mal, donc, comment la décision du président, censée réunir les Français autour de la mémoire de la Résistance pourrait être contestée.