George sand
Femme de lettre française, George Sand a laissé derrière elle une œuvre romanesque remarquable, assortie de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d’une immense correspondance. Inspirée par les passions qui ont jalonné sa vie, elle s’est battue aussi bien pour son indépendance, sa liberté de penser que pour ses aspirations politiques républicaines.
Une enfance à la campagne
George Sand, son véritable nom : Amandine, Aurore, Lucie Dupin, naît à Paris le 1er juillet 1804. Ayant perdu son père à l’âge de quatre ans, elle grandit à la campagne, auprès de sa grand-mère, à Nohant. Elle étudie les sciences et le latin tout en menant une vie champêtre qui inspirera plusieurs de ses grandes œuvres.
Durant l’adolescence, la jeune Aurore passe quelques années dans un couvent, puis se marie au baron Casimir Dudevant en 1822. Elle met au monde deux enfants, Maurice et Solange. Mais le couple s’entend mal et se sépare. Assoiffée d’indépendance, la baronne s’installe à Paris.
Premiers ouvrages et grandes passions
En 1831, elle rencontre Jules Sandeau à qui elle prendra son pseudonyme "Sand " .Son premier roman, elle l’écrit avec Sandeau, "Rose et Blanche " ; il est signé Jules Sand. En 1832, elle signe son premier roman " Indiana " : George Sand .
Côtoyant les grandes plumes de l’époque, elle publie Valentine. Elle y défend ardemment le droit à la passion des femmes et s’oppose à toutes les oppressions dont elles sont victimes. Très vite, les talents de la jeune écrivaine sont reconnus, notamment par Sainte-Beuve et Chateaubriand.
Outre sa collaboration à la Revue des Deux Mondes, elle publie Lélia en 1833, œuvre lyrique où l’amour est malmené par les convenances et les préjugés de la société mondaine. Cette année marque également le début de sa brève et tumultueuse liaison amoureuse avec Musset. Sa vie sentimentale est aussi mouvementée que sa vie littéraire. Elle connaît en effet plusieurs passions, parmi