Geographie 1 LES DYNAMIQUES DES ESPACES PRODUCTIFS DANS LA MONDIALISATION
I. LES CONSEQUENCES DE LA MONDIALISATION SUR LE SYSTEME PRODUCTIF FRANÇAIS.
Le droit européen provoque peu à peu la privatisation des industries françaises. Ainsi, peu à peu, les grands groupes industriels français se détachent de l’Etat, même si celui-ci garde un contrôle dans ces sociétés, en disposant encore de parts de capital importantes. La notion d’industrie française change donc de sens. Ces entreprises françaises s’ouvrent depuis quelques dizaines d’années à la mondialisation et investissent en Europe et dans le monde entier. L’échelle de l’industrie française change donc avec le développement d’une stratégie internationale pour ces entreprises. La baisse du coût du transport permet aux marchandises de parcourir le monde, en profitant de faibles coûts de douanes, grâce à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Une nouvelle division internationale du travail se développe, en accroissant la productivité des entreprises françaises, mais en entraînant aussi des délocalisations, en particulier dans le secteur secondaire (automobile, textile, …). En effet, la productivité est recherchée à l’étranger car les coûts de la main d’œuvre et la fiscalité sont élevés en France.
II. LA TERTIARISATION DE L’ECONOMIE FRANÇAISE.
La désindustrialisation est aussi la conséquence de la tertiarisation de l’économie française. En effet, la part du PIB consacrée aux services tend à s’accroître, au détriment de celle consacrée aux secteurs secondaire et primaire. Par exemple, la part de l’industrie est passée de 24 % en 1980 à 14 % en 2007. La fin du fordisme dans les années 1970 a entraîné un choc dans l’industrie française. Le toyotisme s’est imposé en France (zéro papier, zéro stock, zéro panne, zéro délai, zéro défaut). Cela conduit à faire de plus en plus appel aux intérimaires. L’économie française est désormais régie par le « juste à temps », la sous-traitance et les flux tendus.
III. LES