Après 8 ans en charge de la sécurité en France, Nicolas Sarkozy cherche, encore et toujours à utiliser jusqu’à la moelle l’outil répressif pour lutter contre l’insécurité. Il en arrive au bout tant les dernières annoncent brillent par leur abscence de crédibilité. Peut-on imaginer qu’un individu qui est sur le point de porter atteinte à la vie d’un policier soit freiné dans son geste par l’idée de perdre sa nationalité ? On peut même se demander quelle importance a cette nationalité aux yeux des délinquants, français de souche ou étrangers… Et quand bien même ! Imaginez l’image quasi heroïque de celui qui à perdu sa nationalité en portant atteinte à un représentant d’une nation jugée injuste et raciste auprès des populations les plus mises à l’écart !
Sérieusement, cette annonce ne constitue en rien une réponse à l’insécurité. Quand Nicolas Sarkozy lie immigration et délinquance il crée, de facto, une justice à deux vitesses sur des bases xénophobes. Après tout, un meurtre reste un meurtre, qu’il soit commis par un français ou un étranger .
S’il existe dans les faits un lien entre immigration et délinquance, la cause n’est pas à chercher d’une tendance naturelle de certains à la violence mais dans le contexte dans lequel les individus évoluent . Mais ne tombons pas dans l’angélisme, si la prévention est nécessaire, la répression est primordiale.
Prévenir la violence nécessite le retour de l’état dans les quartiers, en matière de services publics, de police de proximité et d’une politique de la ville ambitieuse afin de redonner des perspectives d’avenir et d’utiliser la totalité des ressources en capital humain de la France.
Vient ensuite le terrain répressif. « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »
La loi est la même pour tous et il appartient