Analyse esthétique : « Gas » d’Edward HOPPER

1. Références de l’œuvre :
Edward HOPPER (22 juillet 1882 – 15 mai 1967 Américain), Station-service, 1940, huile sur toile, 66,7 X 102,6 cm, New-York, MOMA Museum of modern art.
2. Impressions générales :
-Crépuscule
-Solitude
-Campagne américaine
-Nostalgie Amérique prospère
-Lenteur
3. Procédés techniques :
Courte description :
Ce tableau représente une station-service au bord d’une route de campagne. Elle est constituée de deux pompes à essence rouges et une pompe à air entre les deux, tout cela se situe au centre du tableau. (C’est une composition inspiré d’une station-service de la compagnie mobil, située au nord-est des Etats-Unis où le peintre venait se reposer). On peut également observer un homme seul, face à la pompe, il est livré à une occupation indéfinie
(nettoyage, réglage,…). Il semble triste et pensif.
Derrière lui se trouve une route, et après celle-ci nous pouvons observer un bois dense. A droite des pompes se trouve une petite maison blanche.

A. Composition

L’œuvre est découpée en deux grandes parties :
-En haut, une forêt sombre, de pins verts foncés et des herbes hautes.

-En bas, au-delà de la route, baignée d’une lueur jaune artificielle, la station-service aux couleurs de Mobil (le rouge très marqué des pompes à essence, de la pompe à air et le blanc de la maison en bois).
La partie gauche est plus vide, plus aérée que la partie droite ou se situent tous les éléments (autres que la forêt). Malgré la succession des formes (cercles, carrées,…), Hopper obtient un équilibre parfait ! Par contre, aucune symétrie n’est présente. Le fait qu’il y ait des endroits de vide, accentue l’impression de solitude qui règne dans ce tableau.
Le sujet se trouve au centre (pompes à essence) de l’œuvre. Sur la droite se trouve une maison en bois, elle est hors-champs.
La ligne d’horizon est claire, elle est formée par le dessus des arbres de la forêt. Elle n’est donc pas