Gargantua
P 114 Synthèse :
Il possède un savoir éclectique des anciens (grecs et latins). Il ne doit pas seulement être capable de restituer ses connaissance en faisant appel à la mémoire mais il doit être capable de réflexion, de discernement. C'est le contraire des Sorbonacres. L 20 « Qu'il ne lui apprenne pas tant les histoires qu'a en juger ».
P 203 (polycopié)
La première phrase s'appelle une longue période. L'érudition est réservée au jeunes aristocrates. Ceci n'est pas sans rappeler la jeunesse dont il est question dans l'abbaye de Thelème. On doit se cultiver uniquement par soucis s'en parer au dedans. Il emploie des expressions métaphoriques pour exprimer l'élévation spirituelle. De manière implicite il est question d'honnêteté intellectuelle car « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Montaigne et Rabelais ne veulent pas instruire des consciences éreintées. « Un habile qu'un homme savant » c'est un chiasme A B/ B A. « La tête bien faite que bien pleine » c'est la même construction et il critique la mémoire.
Dans ce 1er paragraphe, il décrit le manière dont il voudrais que l'enfant doit être éduquer, et sa vie future. Finalement c'est le profil d'un homme « parfait » que l'on cherche à atteindre.
La première phrase peut se lire comme une critique sévère des méthodes employées pour instruire les enfants, méthode qui s'apparente à la torture et qui réduit l'homme à un simple récipient. C'est une image très forte. A l'opposé des ces méthodes qu'il dénonce, il prône des méthodes pragmatiques.
Il est question à proprement parler de la méthode d'un bon précepteur. Il y a une différence avec la méthode des anciens c'est une méthode inductive. En lui ouvrant le chemin quelques fois le laissant ouvrir. Pour éviter la lassitude et parvenir à toujours susciter la curiosité des élèves.
A cette époque là les cours sont uniquement magistraux c'est à dire que les élèves n'ont jamais l'occasion de parler avec