Gargantua, le rire avant tout

515 mots 3 pages
Le poète français Victor HUGO [Majuscule en début du nom propre, minuscules pour le reste du nom] soutient à juste titre que « nul ne comprit » RABELAIS. En effet, des siècles après sa publication en 1534, Gargantua reste un mystère. Malgré une étude acharnée et de nombreuses hypothèses de compréhension, personne n’a pu définir clairement l’essence la plus profonde ni toutes les subtilités du roman bien que l’on ait définit son caractère subversif et critique. C’est une œuvre déstabilisante pour le lecteur. Bien souvent, le narrateur entame une argumentation puis la réfute pour adopter un point de vue opposé. Au final, il est très ardu d’appréhender, de comprendre la finalité de cette démarche déstabilisante de la part du narrateur.
***

En outre, Victor HUGO apparente [Impropre] RABELAIS [Majuscule en début du nom propre, minuscules pour le reste du nom] à un « éclat de rire énorme ». Nous pouvons affirmer que cet auteur éprouvait un pur goût du rire qu’il prône comme philosophie de vie, notamment dans l’adresse aux lecteurs située au début du roman lorsqu’il déclare que « le rire est le propre de l’Homme ». De plus, l’irrévérence et le comique sous toutes ses formes sont omniprésents dans le roman Gargantua. Ainsi, l’œuvre est criblée de comique de mots, de situation et de caractère, de burlesque, d’héroï-comique, de grotesque, de bouffonnerie, de détournements en tout genre, de carnavalesque, de parodie [Il aurait fallu donner des exemples tirés de l’œuvre à chaque fois…] , qui témoignent tous de la gaieté de l’œuvre mais qui, après analyse, relèvent de concepts plus « obscurs » et sérieux.
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Par conséquent, pour reprendre les termes du célèbre poète français, ce rire rabelaisien est en fait « un des gouffres de l’esprit » : il s’agit ici de l’analyse de la profondeur de l’âme. Ainsi, les nombreuses références au scatologique, à la sexualité et à l’excès de boisson et de nourriture, qui sont également des péchés dans la religion catholique - dont

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