La révolution tranquille a fait son apparition dans la belle province au début des années 1960. Cette période de révolte a su inspirer de nombreux artistes québécois. De ces gens, nous pouvons nommer le journaliste et essayiste Jacques Godbout. Durant cette décennie, il a écrit son plus célèbre roman Salut Galarneau! dont la parution a été faite en 1967. L’auteur montre que la révolte de son personnage principal, François Galarneau, est une révolte généralisée. D’entrée de jeu, ce dernier se révolte contre l’éducation, et, puis, contre la société de consommation.

D’une part, on se rend vite compte que Galarneau se révolte contre l’éducation. En effet, celui-ci est d’abord d’avis que l’instruction au Québec est déficiente. «Si j’avais été américain, j’aurais été instruit». En croyait qu’il aurait été instruit, s’il avait été américain, cela montre qu’il pense que l’éducation au Québec à cette époque était médiocre, car il juge qu’il n’est pas éduqué alors qu’ailleurs, ils le sont. Ensuite, dans l’extrait suivant, il croit que son savoir est très peu évolué. «Je vais faire des dessins sur le mur de ciment comme les hommes des cavernes en faisaient». Cette comparaison illustre très bien que le personnage se sent dépourvu d’éducation parce que dans la préhistoire, les gens avaient peu de connaissances. Puis, Galarneau est naïf et vulnérable face aux arnaques. «Les émissions elles-mêmes ne me disent plus rien, les culturelles, les variétés, les reportages, tout est faux (…) Mais les annonces, elles, sont vraies». Dans cette antithèse, l’auteur nous illustre à quel point, dû à son manque d’éducation, Galarneau ne sait plus qui ou quoi croire. Il ne peut différencier le vrai du faux. Bref, le héro-narrateur se révolte contre l’éducation, car selon lui, elle est bien meilleure ailleurs, il se considère comme peu évolué et elle le rend naïf. Il se révolte maintenant contre un autre aspect, la société de consommation.

D’autre part, le personnage principal