Gachon
Le cancer du col de l’utérus.
S.V.T – Mathématiques.
Comment le vaccin du cancer du col de l’utérus est-il perçu par les adolescentes (françaises) et quelles sont les politiques misent en place pour le accepter par la population ?
Jacquot Nicolas.
Romane de Parisot.
Alors que les vœux de bonne année sont encore d’actualité, nous vous proposons de retourner 7 ans en arrière. Le laboratoire Merck décidait de mettre sur le marché un vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Il représente un véritable espoir malgré qu’il soit l’acteur d’un débat de santé autour des pros et anti vaccin.
Le cancer est une maladie due à la multiplication anarchique de cellules anormales qui échappent au contrôle de l’organisme.
L’organisme possède deux grandes lignes de défense immunitaire, innée et adaptative. La première fonctionne dès la naissance (sauf pathologie spécifique) : tout corps étranger provoque une réaction immunitaire, qui est la réponse de l'organisme à une "agression "extérieure, son but est de détruire l'intrus. Celle-ci est automatique et non-spécifique. Elle est aussi sans mémoire. La seconde ligne de défense est une réaction spécifique à des agents infectieux. Elle conserver en mémoire le souvenir de la première agression ; une agression ultérieure par le même agent infectieux entraînera une réponse immunitaire plus rapide, plus affine et plus intense (réaction "anamnestique" ou "secondaire"). L'antigène qui est le facteur déclenchant, est reconnu par les lymphocytes vierges ou par les lymphocytes à mémoire.
La vaccination est un antigène destiné à stimuler les défenses naturelles de l'organisme (le système immunitaire) contre une maladie infectieuse. La réaction immunitaire primaire permet en parallèle une mise en mémoire de l'antigène présenté pour qu'à l'avenir, lors d'une contamination vraie, l'immunité acquise puisse s'activer de façon plus rapide.
Il a fallu 25 ans de recherche pour mettre au point le premier vaccin du cancer