Fusion acquisition
Pour croître, une firme peut adopter deux stratégies, une croissance interne, qui consiste dans la création de nouvelles capacités de production, et la croissance externe qui est un processus de croissance par acquisition de tout ou d’une partie d’entreprises existantes.
Lorsque la croissance interne passe par la prise de contrôle de l’entreprise on parle de fusions et acquisitions.
« La liste est longue des opérations de fusions-aquisitions annoncées à grands fracas, et qui finissent par avorter.
Certaines fusions n'arrivent pas à conclure réellement, d'autres ont lieu, mais se heurtent à des difficultés pratiques qui finissent par les condamner, « le cas notamment du rapprochement avorté après des mois de la fusion, entre Deutsche bank et Dresdener bank respectivement 1ère et 3ème banques allemandes en terme du total bilan, et qui aurait donné lieu à une méga-banque allemande »20(*).
« Des statistiques montrent que 50% à 60 % des fusions, ne donnent pas le résultat escompté, une réalité irréfutable constatée surtout, dans les f-a transnationales. être prononcé dans le même souffle que le mot « acquisition », gardant en tête un taux d’échecs de plus de 50%.
La problématique des acquisitions se trouve dans le fait que les entreprises s’engagent dans des investissements, même de fois risqué, difficilement révocable et qui ne vont souvent gérer des bénéfices que à long terme.
La question qu’il faut alors se poser, est la suivante : « Pourquoi, malgré ce taux d’échecs impressionnant, les entreprises continuent à choisir ce moyen de croissance externe et pourquoi, semble-t-il qu’il n’y a que peu de personnes qui ont appris quelque chose des fautes du passé ? »
On va certainement vous répondre que l’acquisition reste le moyen le plus rapide pour la mise en place d’une stratégie, par exemple pour