Le droit à la paresse Dans l'Antiquité, le travail de l'homme pour satisfaire ses besoins matériels n'était pas valorisé. La paresse était considérée comme un loisir dans lequel l'homme s'épanouissait, alors que le travail était une tâche laissée aux esclaves. Cette perception du travail a commencé à la fin du Moyen-Age, il devient un facteur de richesses et le centre de la vie sociale. De nos jours, le travail est valorisé par une politique capitaliste alors que la paresse est vu comme un vice. Cependant, certains philosophes et économistes prônent le changement de notre mode de vie par un retour à la paresse. Face au développement des technologies, la réduction du temps de travail semble être une solution.
La vision de la paresse dans le passéLa paresse : un privilège pendant l'Antiquité
Les philosophes de l'antiquité enseignaient le mépris du travail. Les esclaves seuls étaient permis de travailler : l’homme libre ne connaissait que les exercices corporels. La paresse, comme elle était à l'époque, était un luxe auquel seuls les hommes libres avaient accès.
Le début du changement au Moyen-Age
A la fin du Moyen-Age, la valorisation du travail prend véritablement son essor. Le travail devient une valeur centrale, synonyme de richesse et de vie sociale. Il devient l'essence même de l'homme moderne.

Esclave ramassant des olives Le travail, privilégié de nos joursLe travail occupe encore une très large place dans nos existences puisque la distribution des richesses se base sur le travail. Le développement des technologies a permis une augmentation de la productivité et soulage les hommes de nombreuses tâches ingrates. Les hommes travaillent donc moins, mais plus longtemps et sont plus efficaces.
Certains économistes prônent un changement de mode de vie et voudraient que la distribution des richesses se fasse autrement que sur la base de la production, et développer l'économie sociale et l'aspect