Front populaire 1936
Le bilan du Front populaire est « contrasté »[47]. Il introduit de nombreuses réformes historiques, notamment en matière économique et sociale : congés payés, semaine de quarante heures, établissement des conventions collectives.
La question de l'héritage du Front populaire, de l'état dans lequel il laissa la France en 1938, suscita bien des passions. Ainsi, le régime de Vichy lui attribua la responsabilité de la défaite française face à l'Allemagne nazie, ce que les historiens ne font pas[48]. On retient de cette période ces grèves joyeuses et les premiers congés payés qui permirent aux travailleurs de partir en vacances souvent pour la première fois (Léon Blum parle d'« embellie dans les vies difficiles »).
Les grèves de 1936 resteront dans la mémoire collective du mouvement ouvrier et de la gauche française. Elles sont l'exemple d'une mobilisation qui permit aux salariés de conquérir de nouveaux droits sociaux.
Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale. En février 1937, il décide une pause des réformes. Des réformes importantes comme celles des retraites sont alors abandonnées.
Le bilan du Front populaire est « contrasté ». Il introduit tout un nombre important de réformes, notamment en matière économique et sociale : congés payés, semaine de quarante heures, établissement des conventions collectives.
La question de l'héritage du Front populaire et de l'état dans lequel il laissa la France en 1938, suscita bien des passions. On retient de cette période ces grèves joyeuses, et les premiers congés payés qui permirent aux travailleurs de partir en vacances souvent pour la première fois.
1. A