Dans ce texte, Freud s'interroge sur la nécessité de la culture pour l'homme. La culture joue un rôle primordial dans la vie des hommes et l'auteur se demande alors par quels moyens nous pourrions la conserver. Le problème qui se pose est paradoxal. En effet, l'homme a besoin de la culture pour vivre en société et organiser la répartitions des richesses or ses pulsions naturelles peuvent aller à l'encontre de ce principe. L'auteur soutient qu'il faut préserver la culture à l'aide de dispositifs et que tous les hommes y ont intérêt afin de répondre à leurs besoins. Freud définit dans un premier temps deux aspects distinct de la culture. Dans un second temps, l'auteur montre les relations entre ces deux aspects de la culture qui sont interdépendants à l'aide de trois arguments principaux et il exprime le point de vue de l'homme vis-à-vis de cette culture.
Tout d'abord, Freud commence par montrer brièvement que la principale caractéristique de la culture est qu'elle distingue l'homme des animaux en le plaçant au dessus. Selon lui la culture serait indissociable de la civilisation. Il "dédaigne" de rompre les liens entre ces deux notions.
Par définition, la culture désigne l'ensemble des phénomènes matériels et idéologiques d'une civilisation. La civilisation quant à elle représente les caractères propres à la vie intellectuelle, artistique, morale et social d'un pays ou d'une société. C'est pourquoi Freud choisit de ne pas les distinguer car la culture contribue au processus de civilisation d'un peuple. Il poursuit sa définition de manière plus précise en montrant deux aspects différents de la culture.
Le premier aspect montre que la culture représente toutes les techniques et le savoir faire que possèdent les hommes afin d'exploiter la nature au gré de leurs besoins. Ce phénomène confère à l'homme un pouvoir sur la nature. L'agriculture et son essor par exemple, subvient aux besoins de consommateurs de plus en plus nombreux notamment grâce au