Fraude ubs 2011
UBS a revu à la hausse dimanche à 2,3 milliards de dollars (1,67 milliards d'euros) une perte due à des transactions non autorisées et expliqué comment le trader Kweku Adoboli aurait dissimulé son exposition au risque en créant des positions fictives.
Celui ci avaient dépassé les plafonds de risque autorisés en ouvrant semble-t-il des positions fictives sur des fonds indiciels au sein même du système de la banque.
UBS précise que les positions prises par le trader l'ont été dans le cadre normal de l'activité et suivant les conditions d'un portefeuille correctement couvert. Mais, ajoute-t-elle, la teneur réelle de l'exposition au risque a été faussée parce que ces positions ont été compensées par d'autres, fictives, prises sur des ETF.
Cette fraude est catastrophique pour la réputation d'une banque qui commençait tout juste à se remettre de la crise financière et qui avait dû être renflouée par l'Etat. Certains avaient réclamé la démission de ses dirigeants ainsi que la scission de la banque d'investissement.
Le directeur général d'UBS Oswald Grüebel, soutenu par son conseil d’administration ainsi que par d’importants actionnaires , a déclaré, dans un entretien publié dimanche par le journal helvétique Der Sonntag, qu'il n'avait pas l'intention de démissionner après la découverte de cette fraude.
Il ajoute, dans un mémo au personnel obtenu par Reuters, que cet incident est venu entraver les efforts de la banque déployés pour solidifier son capital mais observe qu'UBS reste l'une des banques les mieux capitalisées de la planète.
La banque suisse qui assure pouvoir couvrir ces pertes va donc amorcer sa reconstruction en conservant ses dirigeants, ainsi qu’en redorant son image de marque aupres de son personnel et de ses