fraternité
Mais comment décrire la fraternité, ce principe de vie si imperceptible ?
En essayant humblement de tailler sa pierre brute, l’apprenti découvre pas à pas les différents symboles qui vont rythmer sa vie maçonnique.
En grec, le mot symbole signifie « signe de reconnaissance », le symbolon était dans l’antiquité un tesson de poterie cassé en 2 morceaux et partagé entre 2 personnes désireuses de conserver et de prouver un lien entre elles. Ainsi, ce tesson se transmettait de génération en génération pour réaffirmer ce même lien. Le symbole était donc avant tout un moyen de reconnaissance de l’Autre.
Actuellement le symbole est défini comme un signe, il sert à révéler un mystère tout le en protégeant des regards indiscrets. La fonction symbolique, en utilisant un système de représentation mentale et en permettant une projection au delà du moment présent, permet le développement du langage et la socialisation. Ainsi, le symbole permet la construction mentale et donne un sens aux interrogations .
Quel symbole évoque la fraternité ?
A mon sens, la main est le premier élément de réponse à cette question. Cette main qui trace les symboles tient ainsi le premier rôle de communication. Depuis la première écriture connue, le cunéiforme sumérien apparu au 4ème millénaire av. JC , la main n’a jamais cessé de jouer un rôle dans la transmission des idées ; elle était tour à tour symbolique et sacrée ou tout simplement un outil. Yves Coppens (un des découvreur de Lucy) disait : « la main set sans aucun