français
Tout d'abord, la forme du dernier monologue, acte V, suggère une certaine indignation de la part du personnages. Figaro nous invite à réfléchir sur la misère du peuple et fait des allusions aux souffrances qu'il a lui aussi vécues. Dans cette pièce le réalisme est fortement présent dans les paroles du protagoniste et ça aussi bien physiquement que moralement. Des effets d'accumulation montrent la difficulté à se sortir d'une telle condition. La pluralité des métiers amoindrissent le personnage. L'auteur nous signifie là que tout tout faire, finalement ce n'est rien faire du tout. Le thème de l’inexistence sociale est alors omniprésent dans la pièce. On constate également qu'une forte opposition entre la noblesse et le bas-peuple est notable. Elle est révélatrice de l'injustice et de le souffrance ressentie par la totalité des gens du bas-peule. On remarque cette opposition grâce à la question rhétorique de Figaro lors de son monologue : « Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ». Ici, Beaumarchais dénonce la fortune par le sang et non par la force du travail. Donc, l'auteur nous fait comprendre qu'il suffit d’être né de parents de bonne famille pour accéder à la richesse et avoir une vie paisible. A l'inverse le bas-peuple ne pourra jamais accéder à cette fortune même en travaillant toue sa vie. L'auteur utilise donc, le champ lexical du combat pour renforcer cette idée. L'absurdité de la société est dénoncée également, elle est un tort contre lequel il est difficile de se battre car l'absence de logique entraîne souvent l'absence de solution. Cette absurdité semble bien être le maître régisseur du royaume dans lequel vit le personnage de Figaro. De ce fait, l'absence de lien logique se remarque dans la totalité du monologue du personnage. Les valeurs de la société sont,