Introduction :
À l’époque contemporaine, la révolution industrielle a fait en sorte de déplacer une partie du surplus de main d’œuvre de la campagne vers la ville. Cependant, peu importe l’endroit où se situe la population de travailleurs, leurs conditions de vies sont pitoyables. Dans de telles situations, les mendiants reçoivent beaucoup moins de dons. C’est durant cette période que Guy de Maupassant (1850-1893) a rédigé le gueux, publié dans Le Gaulois (1884). Dans cet œuvre, Guy de Maupassant met de l’avant l’idée de la misère humaine en montrant la misère psychologique et la misère physique du personnage principale.

En premier lieu, la misère humaine du récit est montrée par la misère physique du personnage principale. Premièrement, cette misère physique est illustrée par son handicap aux jambes. Lorsque le narrateur affirme : « on était fatigué de lui depuis quarante ans qu’on le voyait promener de masure en masure son corps loqueteux et difforme sur ses deux pattes de bois. » (p. 24), Il utilise la répétition du mot « masure » afin de mettre l’emphase sur le fait que se soit tout ce dont Nicolas était capable. De plus, le narrateur montre l’handicap physique du personnage principal afin de montrer qu’il est impossible pour le gueux d’avoir un emploi dans un quelconque domaine. Ainsi, l’handicap aux jambes est montré par les « deux pattes de bois » décrit par le narrateur ce qui permet d’expliquer sa misère physique. Deuxièmement, Sa misère physique est montrée par le fait qu’il soit sans domicile fixe. Lorsque le narrateur affirme : « Il n’avait pas de refuge, pas de toit, pas de hutte, pas d’abri. » (p. 25), il utilise une énumération afin que le lecteur puisse clairement comprendre que le gueux est dépourvu de tout logement, été comme hiver. Ainsi, il n’a jamais l’assurance de pouvoir trouvé une place où se cacher lorsque la température n’est pas clémente. Donc, la misère physique est montrée par sa vulnérabilité face aux intempéries. En somme, la