I- L’organisation même du récit permet au narrateur de créer un cadre et d’y faire paraître des nuances sociales.
1 .1- un début de roman : quelles sont les pistes suggérées au lecteur ? importance du cadre et des décors / regard arrêté au détails de « second plan » : « le soleil dardait d’aplomb » présence de personnages : Frédéric / Mme Arnoux, son mari dialogues qui ont pour fonction de donner une idée des personnages : mise en place et déclenchement du récit, par justement la rencontre .
1.2 - Un décor atypique : paysage terrestre, bucolique mais marqué pa r « l’ennui » : « le même » / « vide » / « insignifiant » « alanguir » / « vaguement » / .
Cependant, le décor est en mouvement, puisqu’il est perçu depuis un bateau fluvial : « gabillots « « mâts » « surface de l’eau » « bastingage » / « aux Premières » / « le pont » etc…

1.3 : Point de vue de Frédéric / narrateur omniscient présent :
Le personnage apparaît à la fin du second paragraphe, la description est assumée par un narrateur omniscient « comme on avait coutume alors » / « des redingotes … pour avoir trop servi au magasin. »
Univers marqué par des accumulations de personnes, de détails : le lieu semble marqué par un espace restreint / en désordre, autant pour des raisons techniques ( voc. De la navigation) que par le nombre de voyageurs qu’y s’y trouve : effet de foule / fort effet de réel.
Bilan : le cadre s’avère en lui-même peu propice à toute rencontre, il y faut donc l’intervention d’un hasard. Dans le début du roman la rencontre est différée. Mais le narrateur a déjà présenté le personnage principal en amont. A partir du moment où il apparaît, « Frédéric pour rejoindre sa place », la rencontre peut avoir lieu.

II- Y- a-t-il coup de foudre ?

Le portrait vient interrompre un récit : « Frédéric … dérangea » : le personnage principal se déplace, ce qui permet de légitimer toutes les descriptions, puisque le narrateur semble le suivre.
- le portrait de Mme Arnoux : vient