Francois Mauriac
Chapitre VI (la suite)
Question 1: Comment est décrite la relation entre Jean et Anne dans la perspective de Jean (des citations)
Pour Jean, il s’agit d’une histoire d’amourette banale qui choque un peu Thérèse (au moins, au début de leur conversation) ; pour lui, c’est un jeu innocent qui n’est pas allé trop loin.
« Je mesurai d’un coup d’œil, avec stupeur, cet abîme entre la passion d’Anne et l’indifférence du garçon. Il se défendait avec feu : certes, comment ne pas céder au charme d’une enfant délicieuse ? Il n’est point défendu de jouer ; et justement parce qu’il ne pouvait même être question de mariage entre eux, le jeu lui avait paru anodin»/page 78.
Jean nous décrit une très jeune file aveuglée par l’amour de Jean. Il y a ce que Thérèse appelle un « excès de prétention, d’affection »/page 79 de la part de
Jean.
Jean parle de sa facile conquête en vantant la très bonne expérience tirée par Anne de cet amour.
Cette histoire d’amour est décrite par Jean comme la seule vraie expérience dans toute la vie d’Anne- une fille simple qui mène une vie provinciale dans une région isolée.
« il ne doutait point que Mlle de la Trave lui dût les seules heures de vraie passion qu’il lui serait sans doute donné de connaître durant sa morne existence »/79
« Croyez-vous qu’elle ait rien de meilleur à attendre de sa destinée que cette souffrance ?
« Avant qu’elle s’embarque pour la plus lugubre traversée à bord d’une vielle maison de Saint-Clair, j’ai pourvu Anne d’un capital de sensations, de rêves-de quoi la sauver peut-être du désespoir et, en tout cas, de l’abrutis-sement ».
Question 2 : Quel effet a sur Thérèse la rencontre de Jean ?
Décris la philosophie de vie de Jean
La réaction de Thérèse à cette philosophie
La première rencontre avec Jean- un portait esquissé de Jean
-un seul détail notable qui a une connotation positive « son beau regard brûlait », « j’aimais cette grande bouche »/79.
Jean témoigne