Francais
Victor Hugo occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d'une remarquable variété2,3. Il est poète lyrique[->17] avec des recueils comme Odes et Ballades[->18] (1826), Les Feuilles d'automne[->19] (1832) ou Les Contemplations[->20] (1856), mais il est aussi poète engagé[->21] contre Napoléon III[->22] dans Les Châtiments[->23] (1853) ou encore poète épique[->24] avec La Légende des siècles[->25] (1859 et 1877).
Il est également un romancier[->26] du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec par exemple Notre-Dame de Paris[->27] (1831), et plus encore avec Les Misérables[->28] (1862). Au théâtre[->29], il expose sa théorie du drame romantique[->30] dans sa préface de Cromwell[->31] en 18274 et l'illustre principalement avec Hernani[->32] en 1830 et Ruy Blas[->33] en 1838.
Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques[->34] à la Chambre des pairs[->35], à l'Assemblée constituante[->36] et à l'Assemblée législative[->37], notamment sur la peine de mort[->38], l'école[->39] ou l'Europe[->40], des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance[->41] abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie[->42] et du théâtre[->43] ; il a été admiré par ses contemporains et l'est encore, mais il a été aussi contesté par certains auteurs modernes5. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement[->44]