francais trois mousquetaire
Il apercevait ses pairs frôlant les nuages.
La neige, les dotant d’un charment habillage,
Formant un paysage d’une nouvelle matière.
Plus loin, dans la forêt, une eau y habitait.
Goutte, marais, ou rivière étant en pleur,
Dû à son ancien sentiment de terreur,
Lui criant haut et fort la haine qu’elle éprouvait.
«La famille, tu l’as lâchement abandonnée.
Aujourd’hui je suis veuve et connue de tous.
Je ne suis que seule au monde et sans ressources,
Nos enfants ont soufferts pour après succomber.
Tu n’es plus qu’un souvenir que j’ai emporté,
Dans l’oubli sera ton passé sur cette terre,
Car je serai, pour toi, toujours rancunière,
Gardant en moi, des blessures cicatrisées.»
Les grands vents de plein fouet heurtèrent le vivant,
Sous son manteau blanc, il se remit à marcher.
Pour seul sentiment ressenti la lâcheté
De l’avoir laissée pour des conquêtes de sang.
1. Le propos : La solitude causé par la guerre.
2. Les thèmes : La nature, la solitude, les souvenirs, le passé et le temps.
3 Les procédés d’écriture :
3.1 La gradation «Goutte, marais ou rivière» met l’accent sur la grandeur de la nature.
3.2 La personnification «Lui criant autrefois la haine qu’elle éprouvait» personnifie la nature en s’adressant au personnage du poème come s’il s’agissait de sa femme.
3.3 La métaphore «des conquêtes de sang» permet d’illustrer la guerre.
4. Description technique : Ce poème est un quintil, celui-ci a comme vers des alexandrins et des rimes embrassées qui sont pour la plus part pauvre ou suffisant et majoritairement masculin.
5. Lien fond/forme : Dans ce poème il y a beaucoup de virgule ce qui ralenti le poème ce qui crée le sentiment que tout ce passe lentement et cela parce que la personne est seul et rien ne se passe, il est seul avec la nature.