Choix du plan : plan analytique

I. Rire en temps de guerre
a. Rire une arme redoutable pour dénoncer la guerre
b. Rire de ce qui fait peur

II. Pourquoi rire en temps de guerre ?
a. Volonté de dédramatisation
b. Refus de s’incliner devant l’oppresseur

III. Quelles sont les conséquences du rire ?
a. Le rire a la fonction d’un liant social : il renforce une communauté et sanctionne ceux qui s’en excluent.
b. Par le rire, l’homme se libère de ses peurs fondamentales : châtiment, angoisse existentielle

Introduction

Le rire peut être une arme puissante pour dénoncer la guerre et le fanatisme mais aussi s’y opposer. Pourquoi riait t on en temps de guerre ? Par le rire, la situation, même grave peut être dédramatisée. C’est sans doute le privilège de la liberté humaine que de refuser de s’incliner dans des situations difficiles. La meilleure manière de résister dans des conditions difficiles peut être l’écriture, la dérision par le spectacle, l’humour au quotidien. Le soutien de personnes extérieures qui dénoncent ces situations par le biais de spectacles, d’articles ou de livres est aussi primordial à la survie. Enfin, rire ne signifie pas s'incliner devant le respect que telle ou telle circonstance prétend imposer mais c’est un moyen de résistance qui exclue les tortionnaires.

Première partie

D’une certaine manière, rire dans des situations telles que les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale ou les tranchées en 14-18, a permis à ces hommes et ces femmes de survivre. L’engagement de cinéastes, comme Charlie Chaplin dans le dictateur en 1940 a été aussi un moyen de dénoncer mais aussi de résister face à la montée de la dictature nazie.
Ainsi, les prisonnières du camp de Ravensbrück ont su faire face aux conditions de terreur et de maltraitance imposées par les nazis en relativisant par le chant, une légèreté de ton pour dénoncer des conditions dures, inhumaines et dramatiques. Se moquer de soi-même a été une forme de résistance qui leur a