Français corpus

Ce corpus est composé de 4 textes, le premier est un extrait du livre de Duong Thu Huong intitulé « Les Paradis aveugles » parut en 1991. Le second est extrait d’un livre nommé « La Ceinture » écrit par Ahmed Abodehman en 2000. Le troisième est extrait du livre écrit par Amadou Kourouma sous le nom de « Allah n’est pas obligé » parut en 2000. Le dernier est extrait du roman, intitulé « bicentenaire » écrit par lyonel trouillot en 2006. Ces quatre extraits racontent l’enfance d’un personnage par ses propres yeux quelques années plus tard.
La problématique que nous allons traiter est : en quoi la vision de l’enfance dans ces quatre textes diffère-t-elle ?
Le premier texte nous offre une vision sublimé de l’enfance. Il a eu une enfance misérable « Hang vit dans la misère » mais il nous raconte une anecdote que l’on pourrait qualifier de joyeuse. Il nous explique qu’avec sa mère, ils sont allés dans un petit marché. Il avait beau être « primitif », pour lui, il était rempli de couleur. Le narrateur utilise une répétition du mot couleur : « couleurs de fleur de lotus […] couleurs noirs, couleurs le lys, couleur de fleur de séné, couleurs d’Amboine, couleurs préférées des paysans depuis toujours ».
Le second, quant à lui, nous offre une vision plus poétique de son enfance. On pourrait le qualifier de romantique car la nature est très présente dans le texte « près du ciel et des étoiles » « le soleil et la lune » « papillons » « proche du ciel » « les arbres, les plantes, les fleurs, les rochers, l’eau ». De plus il utilise certains procédés tels que la métaphore « les étoiles était des mots que ma mère ne faisait que cueillir pour les transformer en chants » « ta sœur est une chanson »mais aussi la personnification « la vie danse ». Et à la différence du premier, il ne transfigure pas l’enfance. Il la raconte mais poétiquement.
Le troisième adopte une vision plus brute que les autres. Le premier souvenir de l’enfance du personnage est une