FR Corpus
Certains spectateurs se laissent aller et expriment des émotions directement liées a la représentation, et sont réceptifs au spectacle qui se déroule devant eux.Le duel verbal entre le marquis et Dorante ne porte pas sur le fond de la comédie critiquée mais sur sa réception, en effet les différences de classes sociales créent des distorsions dans la compréhension de la pièce.La bonne attitude pour le spectateur, selon Dorante, est « de se laisser prendre aux choses, et de n’avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule.C'est, dit-il, l'attitude du parterre qui a vu L'École des femmes, mais c'est aussi l'attitude du parterre dans la pièce de Rostand qui, par exemple, réclame le spectacle puis acclame avec enthousiasme Montfleury à son arrivée sur scène.Au contraire, des spectateurs restent totalement indifférent face au spectacle théâtral et ont une attitude très critique.« Il ne faut que voir les continuels éclats de rire que le parterre y fait : je ne veux point d’autre chose pour témoigner qu’elle ne vaut rien. » déclare le marquis. De même, les marquis présents dans la représentation de Cyrano ont une attitude inapropriée , et gardent « des poses insolentes » à l'ouverture des rideaux. Dans les deux pièces, les spectateurs de classes sociale plus élevée ont une façon de se comporter irrespectueuse et ne semblent pas s'y intéresser a la représentation théâtrale.Le spectateur, ici, est donc montré dans son