Fonctionnel vs structural
Le gain fonctionnel est surtout recherché par l’athlète, car il sert principalement à améliorer un système ou une qualité musculaire (force, puissance, vitesse, etc…) sans en modifier l’apparence ou le volume. Par exemple chez les boxeurs et les combattants en arts martiaux on veut développer le plus de puissance pour le plus petit poids possible. On rend plus efficace le muscle, mais sans augmenter sa taille. On recherche la performance et le dépassement de sois.
On va travailler beaucoup avec les mouvements de bases comme : le développé couché (bench press), le squat, le soulevé de terre (deadlift), le développé militaire (military press) et leurs variations (mouvement partiel, chaîne, élastique, etc…). Il ne faut pas oublier les soulevés olympiques : l’épaulé, l’arraché et leurs variantes (sur bloc, en suspension, etc..).
L’avantage de travailler en entraînement fonctionnel c’est qu’on touche plusieurs fois le même groupe musculaire durant la semaine. Le temps de repos varie généralement de 2 à 5 minutes, car on vise la performance et la récupération du système nerveux entre les séries. Avec ce type d’entraînement, on utilise l’haltérophilie, la plyométrie, les mouvements aux anneaux, les sprints, les sauts et plusieurs autres.
Le gain structurel lui est beaucoup plus recherché par les culturismes professionnels et dans un but d’esthétisme. Il sert à augmenter le tonus musculaire ou à changer la composition du corps, soit par la perte de poids soit par le gain de muscle. On peut déduire que l’entraînement en gain structurel est pratiqué par la majorité des personnes fréquentant les gyms. Dans ce type de gain on travail beaucoup plus par muscles que par performance. On cherche la tension, la fatigue et les micros-déchirures du muscle. Par exemple on va se concentrer sur l’entraînement des pectoraux ou du biceps, mais pas sur le développement de la puissance comme dans le gain structurel.
Il est possible de