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INTRODUCTION
Pour tout footballeur, marquer un but lors d’une rencontre est une chose importante qui procure une joie immense, voilà pourquoi nous avons décidé de faire une étude du dernier geste, du geste décisif, celui qui concrétise la supériorité d’une équipe et que le chasseur de but invente et réactualise au fil des compétitions. Le tir c’est la tentative d’expédier le ballon dans le but adverse par une frappe de balle. Le tir est l’aboutissement de tout ce qui a été réalisé collectivement auparavant, de toutes les actions d’attaque, il est important de le travailler. Il peut s’effectuer sur une balle à l’arrêt ou en mouvement, au sol ou en l’air. La trajectoire du tir est déterminée par la surface de contact utilisée (intérie ur du pied, cou-de-pied, tête…). Le tir nécessite des qualités techniques (position et orientation du corps, placement du pied d’appui, utilisation d’une certaine surface de contact, rôle du regard, précision,…) des qualités physiques (puissance, coordination et vitesse d’exécution…) et des qualités morales (confiance en soi et prise de risques,…) car ne dit on pas que le propre du grand buteur est de ne jamais douter. De plus nous pouvons dire en nous en appuyant sur « L’art du buteur » d’Alain MISCHEL paru aux éditions CHIRON en 1998, que plus le temps disponible est grand plus la réalisation de la frappe de balle se fera dans des conditions optimales. En effet des statistiques réalisées lors de la coupe du monde 1994 aux USA, on peut s’apercevoir que 46 buts sur 141 inscrits l’on été à la suite de phases arrêtées (coup franc et penalty). 45% des buts sont marqués à plus d’une touche de balle ce qui est révélateur du temps mis à disposition du joueur. Sachant qu’à haut niveau le temps disponible est réduit au maximum par la pression défensive. Afin de comprendre l’importance de la frappe nous sommes en droit de nous demander quelle est la fréquence de tir moyenne par match ? Combien de ces tirs sont dangereux ?