Fluctuations cycliques
Le modèle d'Irving Fisher (1933)4 tente de donner les explications monétaires de la crise de 1929. Le modèle distingue deux phases: la première phase ascendante est marquée par des innovations, de forts rendements attendus, un fort endettement, un excès d'optimisme, et in fine un surendettement. La phase descendante est la suivante: vente des actions en catastrophe, impossible alors de rembourser les dettes, banques sont insolvables, asséchement du crédit, contraction de la masse monétaire et déflation. La baisse des prix accroît la charge de la dette. Les entreprises ont besoin de liquidités, elles baissent les prix. On assiste alors à une situation explosive de surendettement, basée sur un cercle vicieux : les ventes massives font encore baisser les prix (déflation de 30 % entre 1929 et 1934), ce qui accroît d’autant la valeur réelle de la dette et nécessite donc de nouvelles ventes.
Les keynésiens[modifier | modifier le code]
Bien qu'il ne s'interroge pas précisément sur la question des fluctuations, les travaux de John Maynard Keynes (1936)5 dans un cadre de court terme à prix fixes, laissent la possibilité de l'influence des facteurs de demande sur l'activité économique.
De nombreux auteurs et courants de pensées reprennent les théories keynésiennes pour mettre en avant des modèles de cycles endogènes. Premièrement, les néo-keynésiens avec Paul Samuelson, puis la nouvelle économie keynésienne avec Azariadis, Stiglitz, etc.
Modèle de l'oscillateur[modifier | modifier le code]
Le modèle de l'oscillateur de Paul