flaubert
Ne recevant aucune éducation au contraire des hommes, les femmes du XIXe siècle souffrent alors d’une dépendance envers ceux-ci. C’est alors qu’elles s’adonnent à un amour inexorable envers eux.
Selon l’énoncé, la passion est la plus grande faiblesse chez les femmes, car elle est si grande que celle-ci prend le contrôle d’elles-mêmes et les détruit.
Mais est-ce que la passion est vraiment une faiblesse pour les femmes ? Ou au contraire peut-elle être une arme, une force pour celles-ci ?
Nous allons discuter de cet énoncé en illustrant nos propos par Un parfum à sentir ou Les Baladins et par Passion et vertu, deux contes philosophiques écrits par Gustave Flaubert.
Certes, les femmes ne posent pas de limite face aux sentiments qui les submergent. Elles se laissent alors guider par leurs sentiments, ce qui pourrait les rendre vulnérables, ou même les mener à leur perte.
Nous pouvons très bien voir cela dans Les Baladins avec la pauvre Marguerite. Par exemple, à la page 17 ; Pedrillo, son mari, la traite de « vieille sorcière » et pourtant, Margueritte suit ses sentiments et continue d’être bonne avec lui.
Nous pouvons également voir cela dans Passion et vertu avec Mazza, qui n’hésite pas à délaisser son mari et ses enfants pour suivre Ernest, dont elle est tombée éperdument amoureuse.
C’est alors que ni Marguerite ni Mazza n’ont pu s’empêcher de suivre leurs sentiments malgré le fait que ceux-ci les plongent dans une profonde vulnérabilité.
Mais l’amour fait partie intégrante de la nature des femmes. Elles sont éduquées de façon à être au service de l’homme dont elles sont éprises.
Par exemple, à la page 22, Marguerite part à la recherche d’argent pour sa famille bien qu’elle soit malade. « Elle n’avait pas dormi de la nuit ; ses mains étaient trempées d’une sueur moite et maladive, une humidité fiévreuse avait rougi ses pieds, sa tête