Firestone
* Quels risques comporte une telle situation ? * Quelles sont les marges de manœuvre de Firestone ? * Peut-on aboutir à une situation plus satisfaisante éthiquement ? (Adrien)
Intro :
Entreprise = profit, Mais à quel prix ?
Le cas Firestone illustre très bien ce dilemme. Implanté au Libéria, le géant américain des pneus profite de son monopole dans une situation désorganisée et précaire. En effet le Libéria (pays refuge pour les ex-esclaves noirs américains) ne s’est jamais remis sur pied depuis les troubles politiques qui ont menés jusqu’à une dictature en 1980. La guerre civile de 1990 ruine complétement le pays. Aujourd’hui y règne une pauvreté extrême et une corruption ambiante. Firestone s’est implanté au Libéria dans le but d’exploiter la ressource naturelle de ce pays : Le caoutchouc.
Firestone emploi 6000 employés dans ses plantations, payés 75 dollars au mois, leur fournissant un logis et des repas. Ce « camp Firestone » est comme un refuge pour les libériens déplacés. Cependant la question d’éthique s’est posée après une campagne « stop Firestone » lancée par diverses ONG ne fasse éclater la réalité au grand jour.
Quelle part de responsabilité peut reprocher à Firestone concernant les problèmes des plantations d’hévéas ?
* Parmi les 10000 travailleurs dans les plantations, seulement 6000 sont réellement employés, les autres bénéficient du logement et des repas dans une situation précaire.
Firestone elle-même impute la responsabilité au « deplacés » car ils ne peuvent ni les renvoyés ni les engager, ils viennent de leur plein grès en espérant une situation meilleure. Ce point est contestable étant donné que Firestone étant une entreprise proliférant et communiquant sur l’éthique et le développement durable devrait adopter une politique en fonction de la situation plutôt que de fermer le débat en rejetant