Finance
L'histoire de la finance a été accélérée par la croissance de places financières et commerciales en Europe. Même si de nombreux livres lui sont consacrés entre le milieu du xviiie siècle[2], et le début du xixe siècle, au moment de l'éclosion de l'École classique, c'est seulement à partir de 1958 que la finance est devenue une sous-discipline de l'économie, en lui empruntant ses raisonnements formalisés et ses mécanismes d'optimisation. Auparavant, la gestion financière consistait essentiellement en un recueil de pratiques qui n'étaient pas nécessairement encadrées ou réglementées par des institutions légales.
La finance est largement devenue de nos jours un négoce d'instruments et de transfert des anticipations de revenus et de risques, dont les prix peuvent être négociés sur des marchés ou auprès d'institutions. Les risques peuvent être ainsi transférés à ceux disposés à les prendre (contre des revenus espérés), et les intermédiaires financiers peuvent pratiquer une compensation des risques inverses (par exemple, le risque de change d'un importateur est inverse de celui d'un exportateur, le risque de taux d'un prêteur est inverse de celui d'un emprunteur…), la diversification des risques, etc.
Les parties prenantes à l'activité financièreModifier
Tous les agents économiques ont vocation pratiquement en permanence à recourir aux moyens offerts par la finance :
les particuliers pour leurs placements et leurs emprunts ; les entreprises pour obtenir des capitaux et gérer leur trésorerie ; l'État et les collectivités publiques pour assurer l'équilibre entre leurs dépenses et leurs recettes et financer leurs projets d'infrastructure ou d'équipement ; les institutions