Finance public
A l’issue du premier semestre de l’année 2009, l’exécution du budget s’est soldée par un excédent de 2,3 milliards, au lieu de 10,2 milliards à fin juin 2008, en raison principalement de l’élargissement des dépenses d’investissement. En effet, le solde ordinaire s’est établi à 28,1 milliards, en baisse limitée à 2,4 milliards d’une année à l’autre, la réduction des recettes ordinaires après l’expansion exceptionnelle en 2008 ayant été majoritairement compensée par la contraction des dépenses ordinaires, elle même liée au recul des dépenses de compensation.
Les recettes fiscales, chiffrées à 90,2 milliards et réalisées à hauteur de 50,5% par rapport à la loi de finances, ont reculé de 11,3% par rapport à fin juin 2008, suite à la baisse des recettes au titre des principaux impôts, sous l’effet conjoint du ralentissement de l’activité économique et des récents réaménagements fiscaux. Le produit de l’impôt sur le revenu a reculé de 21,8% pour revenir à 13,4 milliards, les recettes au titre de l’impôt sur les sociétés, d’un montant de 26,7 milliards, ont baissé de 13,6% et les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée ont fléchit de 7,3%, procurant 27,9 milliards. De même, le produit des droits de douane a diminué de 17,8%, sous l’effet conjugué de la baisse des taux d’imposition et du net ralentissement des importations. S’agissant des recettes non fiscales, en l’absence d’opérations de privatisation, elles ont progressé de 28,7% passant de 7,8 milliards à près de 10 milliards, les autres recettes ayant doublé par rapport à la même période de l’année précédente.
En regard, les dépenses ordinaires, exécutées à hauteur de 44,3%, ont marqué un repli de 8,8%, s’établissant à 73,4 milliards. Cette baisse est imputable à celle des charges de compensation et des intérêts de la dette publique, respectivement de 75,6% et de 3,1%. Compte non tenu des dépenses de compensation, les dépenses ordinaires ressortent en hausse de 7,2%, s’inscrivant