Fin alternative du horla
Le Horla
13 septembre : - Je tourne vers la gauche, en direction d'une immense tour de pierre. Ma tortue de cheval, soufflant comme jamais, je dois m'arrêter avant qu'il ne s'écroule. Je ne voudrais surtour pas être obligé de passer la nuit à la belle étoile au beau milieu du chemin entre Compiègne et Soissons. Non, surtout pas. Il me repèrerait sans problème. Je saute de ma bête pour aller inspecter le bâtiment à l'air délâbré. Je pousse la porte d'entrée et elle cède sans effort. Après que je me fus assuré que personne ne me suit, je pénètre dans la tour, suivi de mon cheval. Je ne dois laisser aucune trace de mon passage. Justement, au moment où je me retournais pour aller chercher de quoi fabriquer un glambeau, un rayon lunaire illumine la vieille tour. Je promène rapidment mon regard et j'aperçois seulement quelques outils dont une pelle et un interminable escalier en colimaçon. Je commence mon ascension et me retourne quelques minutes plus tard pour dévaler les marches quatre à quatre, je n'avais pas barré la porte d'entrée. Après l'avoir barrée, je remonte les escaliers, laissant derrière moi mon cheval épuisé, mais emmenant avec moi la pelle. Une fois rendu en haut, j'allume quelques bougies pour m'apercevoir que la pièce est complètement vide. Je referme la porte derrière moi et la coince avec ma pelle, si bien que je ne suis même plus capable de l'ouvrir. Ensuite, je barricade les deux fenêtres avec du bois que je transportais à cet effet depuis Rouen. Après avoir étendu ma couverture sur le plancher en guise de couche, j'y dépose ma tête.
Je me réveille en sursaut. Je, je, je l'ai entendu, j'en suis sûr. Ensuite, j'entends hennir mon cheval et je me détends. Jeme rendors pour une seconde fois.
Oh non! Les chandelles ont bougées. Ce ne