Filande
L’imprégnation luthérienne de la société se retrouve dans une certaine rigueur des comportements. À commencer par un respect absolu de la ponctualité. La malhonnêteté, quel qu'en soit le degré, est considérée comme la pire des fautes. Le respect de l'intimité est une autre règle régissant le fonctionnement de l'univers social finlandais. Les invitations au domicile sont rarissimes et, plus surprenant, personne ne prendra place à vos côtés dans les transports en commun, sauf si l'affluence l'impose.
POPULATION : 5,2 millions d'habitants.
LANGUES : si plus de 90 % de la population finlandaise s'exprime en finnois, le pays est officiellement bilingue pour prendre en compte les 6 % de suédophones. Un bilinguisme que se retrouve dans l'éducation avec l'enseignement du suédois de base aux finnophones et l'inverse. Il est à noter que le finnois, relevant du groupe finno-ougrien, n'a aucun lien avec les langues Scandinaves. Ce bilinguisme se retrouve notamment sur les panneaux routiers où Helsinki se traduit par Helsingfors et Turku par Abo.
RELIGIONS : la Finlande n'a accédé à la pleine liberté de culte qu'en 1923. L’église évangélique luthérienne regroupe 85 % de la population avec, comme chef statutaire, le président de la République. Paradoxe de la situation actuelle, la présidente en exercice, Tarja Halonen, a admis ne plus être membre de cette église luthérienne qu'elle est censée présider. La frontière commune avec la Russie a généré une minorité orthodoxe estimée à 1 % de la population. Ce qui n'empêche pas ces deux églises, luthérienne et orthodoxe, de partager un statut commun de religions d'État. Les catholiques ne représentent guère plus de 5 000 pratiquants.
ORGANISATION POLITIQUE : le système électoral à la proportionnelle impose la formation de gouvernements de coalition. Cinq partis se partagent l'essentiel des sièges à l'Eduskunta, le parlement monocaméral. Le parti du rassemblement national (le KOK,