Parallélisme : Si la répétition est celle d’une structure syntaxique, ex : Guerre entre les couvents, guerres entre les provinces.
Anaphore : Si la répétition porte sur un terme ou une expression en début de vers ou de phrase.
La gradation : C’est le procédé qui permet d’augmenter l’intensité d’un propos.
Hyperbole : C’est la figure où il est question d’expression de l’exagération, du grossissement de la réalité, ex : Au seul éclat de nos épées, les tempêtes sont dissipées, tous nos bruits sont ensevelis. (Ici l’auteur donne aux épées un pouvoir surprenant.
L’euphémisme : Présente une réalité brutale en atténuant son expression, ex : les personnes du troisième âge… (On évite de dire « les vieux », ça atténue).
La litote : C’est une forme particulière d’euphémisme, elle permet de dire moins pour faire entendre plus, ex : Va, je ne te hais point. Elle avoue avec pudeur son amour à Rodrigue.
L’antithèse : Elle désigne le rapprochement de deux mots ou expressions de sens contraire, ex : les bons font place aux pires.
L’oxymore : C’est une forme d’antithèse qui se particularise par le fait que les mots contraires sont juxtaposés, immédiatement soudés. Elle crée une perturbation logique et permet d’imaginer une réalité autre, ex : Chinois, bohémiens, niais, hyènes, vieilles démences, démons sinistre, ils mêlent les tours populaires, maternels, avec les poses et les tendresses bestiales.
Le chiasme : Place en ordre inverse les segments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques et sert généralement l’expression d’une opposition, mais cette construction en symétrie inversée peut aussi traduire une union, ex : Ayant le feu pour père, et pour mère la cendre.
La périphrase : Une expression simple est volontairement complexifiée soit par souci explicatif, soit par le refus d’une expression directe, ex : Celui qui gouverne ce pays m'a demandé de t'appeler. (On aurait pu dire le roi (ou le président) gouverne….. on a donc utilisé un terme plus long.
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