Figures de style
1- Les figures de la substitution
Métaphore n. f.
Figure de style qui rapproche un comparé et un comparant, sans comparatif (contrairement à une comparaison).
On distingue deux sortes de métaphores : dans la métaphore annoncée, le comparé est présent :
(La métaphore annoncée est assez proche de la comparaison ; mais contrairement à ce qu'on trouve dnas une comparaison, l'outil de comparaison («comme») n'est pas exprimé explicitement)
Lorsque le comparé est absent et qu'il ne reste plus que le comparant, la métaphore peut se transformer en une sorte de devienette ou en énigme. On parle alors de métaphore directe :
Euphémisme n. m.
Figure de style qui consiste à remplacer une expression qui risquerait de choquer, par une expression atténuée.
Ex: «Demandeur d'emploi» est un euphémisme pour désigner un chômeur.
Le procédé inverse est l'hyperbole.
Synecdoque n. f.
C'est un cas particulier de métonymie:
On prend le tout pour la partie ou la partie pour le tout.
Ex: le tout pour la partie; Metz a gagné la finale (pour «les joueurs de l'équipe de foot de Metz»...)
La partie pour le tout: Les voiles prennent le départ (pour «les bateaux à voiles»)
Métonymie n. f.
Elle remplace un terme par un autre qui est lié au premier par un rapport logique:
Ex: le contenant pour le contenu (Boire un verre)
Le symbole pour la chose (Les lauriers, pour la gloire)
L'écrivain pour son oeuvre (Lire un Zola)
Antiphrase n. f.
Cette figure de style consiste à dire le contraire de ce qu'on pense, tout en montrant qu'on pense le contraire de ce qu'on dit. Ce procédé est le support essentiel de l'ironie.
Le contexte est important, puisqu'il permet de découvrir si une phrase est ironique ou non.
2- - Les figures de l'opposition
Antithèse n. f.
Figure de style qui met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est souvent renforcée par un parallélisme de construction.
Ex: Certains aiment la nuit comme d'autres vénèrent le jour.