Figure de style
Métaphore n. f .Figure de rhétorique qui consiste à donner à un mot un sens que l'on ne lui attribut que par une analogie implicite." Le printemps de la vie " pour parler de la jeunesse.
Hyperbole n. f. Figure de style consistant à employer des expressions exagérées pour frapper l'esprit. Verser des torrents de larmes.
La comparaison n. f. Au moyen d’un outil de comparaison (« comme », «tel(le) que » par exemple…) cette figure établit un rapport d’analogie entre un comparant et un comparé : Ses yeux sont bleus comme l’océan.
La métonymie n. f. Elle remplace un terme par un autre qui est lié au premier par un rapport logique:
Ex: le contenant pour le contenu (Boire un verre)
Le symbole pour la chose (Les lauriers, symbole de la gloire)
L'écrivain pour son œuvre (Lire un Zola)
L’oxymore n.m. Figure de style qui consiste à placer l'un à côté de l'autre deux mots opposés.
Ex : «Cette obscure clarté…» (Le Cid de Corneille), le soleil noir, un mort-vivant...
Cette figure de style permet de créer un paradoxe, une image surprenante. On l'appelle aussi parfois «alliance de mots» ou oxymoron.
L’antithèse n. f. Cette figure de style met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est souvent renforcée par un parallélisme de construction.
Ex : « Certains aiment la nuit comme d'autres vénèrent le jour. »
L’antiphrase n. f. Cette figure de style consiste à dire le contraire de ce qu'on pense, tout en montrant qu'on pense le contraire de ce qu'on dit. Ce procédé est le support essentiel de l'ironie.
Le contexte est important, puisqu'il permet de découvrir si une phrase est ironique ou non.
Cela peut être un procédé dans le discours argumentatif.
Ex : « Félicitations ! Vous avez réussi ! »
Cela peut être une antiphrase si le locuteur ironise sur l’échec de la personne à laquelle il s’adresse. Le chiasme n. m. Cette figure fait suivre deux expressions contenant les mêmes éléments mais dans un ordre inversé