Figuralisme et musique baroque
Figuralisme : correspondance caché entre la musique et une image, symbole, idée…
Le figuralisme joue un rôle dans l’interprétation d’un texte religieux : le compositeur insiste ainsi des des mots ou des notions qu’il veut mettre en valeur.
Il ne compose pas seulement parce qu’il trouve une mélodie jolie : tout est pensé, pour exprimer au mieux un sentiment, par des « astuces » musicales.
Le figuralisme et les nombres
Les compositeurs tels que Bach utilise de nombreux symboles qui se rapportent aux chiffres
Par exemple, le 7, c’est l’alliance de la Trinité symbolisée par le chiffre 3 et de la terre et des hommes symbolisés par le chiffre 4. C’est aussi les 7 péchés, les 7 jours de la création …
Le 12, c’est à la fois les 12 apôtres, et 3x4. Et ainsi de suite…
Bach fait du figuralisme à tous les niveaux : mesures en ¾, nombre de mesures, nombre de répétitions d’un mot, nombre d’altérations (dièses ou bémols). On retrouve donc des 7, 3, 4, leur multiple également (49 7x7 ou 84 7x12 etc …) mais aussi souvent des 14 ou 41, qui sont une signature cachée ! En effet :
B + A + C + H = 2 + 1 +3 + 8 = 14 ! (ex : le morceau suivant : 14 « voix »!).
Ces nombres ne sont pas pris à la légère ni placés au hasard : si Papi Bach veut insister sur un mot, il le répétera un certain nombre de fois pour le mettre en valeur.
Autres types de «figuralisme » :
Les mouvements des notes : par les mouvements des notes et des accords (chromatiques ascendant, = > espoir, descendant=>douleurs, angoisses, mort). Des notes descendantes sur le mot « il s’incarna » ne sont pas là par hasard ! Elles symbolisent la descente de Jésus sur Terre.
Le motif en croix : succession particulière de notes qui évoque soit la crucifixion, ou l’Avent (étoile de Noël).
Les tonalités : elles ont toutes une signification et un ressenti particuliers. Généralement, majeure, elle est joyeuse, mineure, plus sombre. Le Si mineur, chez Bach, symbolise par exemple la