Fievre typhoide
DEFINITION
La fièvre typhoïde est une infection à point de départ lymphatique due à des bacilles du genre salmonella, et qui se traduit par des troubles digestifs et systémiques. Les salmonelles en cause peuvent être : salmonella typhi ou bacille d’Eberth et salmonella paratyphi.
EPIDEMIOLOGIE.
La fièvre typhoïde est transmise par les aliments et surtout les boissons souillés. Le rôle de certains agents comme les mouches n’est pas à négliger.
La prévalence aujourd’hui est de l’ordre 1/plusieurs million d’habitants par an dans les milieux avancés. Elle peut aller jusqu’à plusieurs 10/100000 hab par an dans les milieux insalubre.
Une bonne gestion de l’eau de boisson représente un élément central dans la lutte contre cette affection.
PHYSIOPATHOLOGIE
Deux mécanismes distincts permettent de comprendre la clinique de la typhoide.
Premièrement une bactériémie à point de départ lymphatique. Suite à l’absorption de l’inoculum les salmonelles vont se multiplier dans les plages de tissus lymphoïdes intestinales. Elles vont se retrouvées en grand nombres au niveau des plaque de Peyers.
Puis par le canal thoracique, et d’autres canalicules lymphatiques, les salmonelles vont ensemencer le sang. Cette à partir de leur arrivée dans le courant sanguin que démarre les manifestations d’ordre inflammatoire dominées par la fièvre. Cette arrivée va entrainer une mobilisation importante des défenses immunitaires.
Deuxièmement, cette mobilisation et l’importante lyse bactérienne qu’elle induit s’accompagne d’une libération massive d’antigènes de salmonelles dans la circulation sanguine, qui les achemine au niveau de nombreux organes où ils vont induire des manifestations plus localisées, plus spécifiques, (cardiaques, digestives, hépatiques, etc.) observées dans cette maladie.
Les deux mécanismes sont intriqués, mais c’est la bactériémie à point de lymphatique qui lance physiopathologie.
CLINIQUE
Période d’incubation : Elle est d’1 à 2