Fidélisation des salariés dans une SSII (travail collaboratif)

Notre projet suit une démarche d’ingénierie. Cette démarche se déroule en quatre étapes.

Tout d’abord, nous avons réalisé une analyse de la demande. Il s’agit ici de proposer des solutions d’améliorations dans le traitement des salariés en vue de les fidéliser et de juguler le turn-over dans la SSII. Dans le but de cerner la partie implicite de la demande et analyser au mieux le vrai problème de l’entreprise, nous avons collecté des informations liées à la structure, à l’organisation et au personnel via internet, les revues de presse, des recherches d’archives. Nous avons complété notre analyse par des investigations sur le terrain. Elles consistent à observer les salariés et managers dans leur pratique (prestations d’assistance technique ou forfait) mais également à effectuer des entretiens auprès de quelques salariés. Suite à cette étape, nous comprenons mieux les enjeux sous-jacents à la demande. Il en ressort que les salariés de la SSII se sentent isolés professionnellement. C’est-à-dire que les salariés ressentent un sentiment négatif qui apparaît quand le réseau de relations sociales de la personne au travail présente un déficit quantitatif et qualitatif important (Dussault, Thibodeau & Deaudelin in Karnas, Delobbe & Vandenberghe, 2003). Ce sentiment est provoqué par un manque de communication, de soutien de la part des collègues et de l’organisation.

Dans une deuxième étape, nous avons construit un modèle théorique du problème. Nous pensons que l’isolement professionnel est la cause du turn-over dans la SSII. A ce stade, il est important de considérer les variables psychologiques en jeu dans cette relation. En s’appuyant sur de nombreuses études, et notamment sur celle de Golden, Veiga et Dino (2008), on remarque que les personnes ressentant de l’isolement professionnel éprouvent moins d’appartenance, moins d’engagement affectif envers l’organisation. Nous notons alors que le lien