OSCAR ET LA DAME ROSE

Éric-Emanuel Schmitt

Numéro d’édition : 2011/396

Ville d’édition : Varese, Italie
Année d’édition : mai 2006
Nom d’éditeur : Albin Michel

Promotion 2011-2014 L’auteur a beaucoup fréquenté les hôpitaux étant jeune car son père était kinésithérapeute en clinique pédiatrique. Très vite, il a su qu’il n’était pas immortel. De confession catholique, il a imbibé son œuvre de foi en Dieu. Oscar et la Dame Rose est né d’une obsession : plus important que guérir, il faut être capable d’accepter la maladie et la mort. L’auteur est conscient de toucher un point sensible et un tabou : l’enfant malade.
En choisissant de retranscrire cette histoire à travers les yeux d’Oscar, il a pu dire des choses compliquées avec des mots simples. Oscar c’est l’histoire d’un garçon âgé de dix ans qui séjourne à l'hôpital des enfants. Ni les médecins, ni ses parents n'osent lui dire la vérité sur sa maladie. Seule la Dame Rose communique avec lui sans détour. Pour le distraire, la Dame Rose propose un jeu à Oscar : faire comme si chaque journée comptait désormais pour dix ans. Elle lui offre ainsi une vie entière en quelques jours. Pour qu'il se confie davantage, elle lui suggère aussi d'écrire à Dieu. Dans ses lettres, Oscar avoue ses douleurs, ses inquiétudes, ses joies, le temps qui passe... Une amitié naît entre Oscar et Rose.

Une des idées principales de l’auteur, c’est l’apprentissage de la vie en douze jours. Un jeu de rôle qui permet à Oscar de grandir et de vivre en accéléré toutes les périodes qu’il aurait dû vivre tout au long de sa vie. Oscar se prend vite au jeu, tout en lucidité, en se voyant dans les différentes grandes étapes de sa vie comme ses premières amours adolescentes, sans oser avouer ses sentiments (P. 35 « je ne vais pas me planter devant elle pour lui dire Peggy Blue je t’aime bien »), avec les ennuis de la puberté (p.34 « aujourd’hui j’ai vécu mon adolescence et ca n’a pas glissé tout seul » ; « la