Fiche lecture le liseur bernhard shlinck
Bernhard Schlink revisite le roman Le liseur ; il raconte et décrit tous les éléments qui ont fait le succès de son livre. Marion, une des nombreuses lectrices du best-seller, raconte ses impressions et émotions. Je m’appelle Bernhard Schlink. Je suis né en 1944 à Bielefeld en Allemagne. J'ai grandi à Heidelberg, dans une famille typiquement allemande et protestante. Mon père était pasteur et professeur d'université, il enseignait la «théologie systématique et œcuménique». Ma mère, qui vit encore, est originaire de Suisse alémanique. C'était une étudiante de mon père. Il fallait qu'elle eût un certain courage pour épouser un Allemand en 1938. J’étudie le droit à Heidelberg et à Berlin, et exerce comme professeur à Bonn et à Francfort. Depuis 1992, je suis professeur de droit public et de philosophie du droit à l'université de Humboldt à Berlin. En 1987, je suis également devenu juge au tribunal constitutionnel du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le droit pénal ne rentre toutefois pas dans mes compétences. Je suis donc un juriste et un romancier très occupé et me considère comme un « bon vivant ». J’ai débuté ma carrière d’écrivain par plusieurs romans policiers, dont le premier, Brouillard sur Mannheim, où se retrouve le personnage principal Selbs (vient de "selbst" : "soi-même"). L'un de ces romans (Die gordische Schleife) a obtenu le prix Glauser en 1989. En 1995 je publie Der Vorleser (Le liseur, publié en France en 1996 aux éditions Folio), un roman partiellement autobiographique. Ce livre devient rapidement un best seller et est traduit dans 37 langues. Il a été le premier livre allemand à arriver en première position sur la liste de best-sellers publiée par le New York Times. En 1997, j’ai obtenu le prix Hans Fallada, une récompense littéraire allemande et le prix Laure Bataillon, prix décerné à des œuvres traduites en Français. J’ai toujours écrit, aussi bien enfant qu’étudiant. On me demande souvent ce que je lisais étant petit. Eh bien, les