Fiche de lecture
Résumé :
Pour commencer, ce texte nous explique comment le respect d’autrui peut être donné en institution : il faut « d’abord ne pas nuire » et respecter les bases que sont la justice, la bienfaisance, l’autonomie et la proportionnalité.
Ce sont donc les soignants qui, par le biais d’un travail d’équipe, sont au cœur de l’application de l’éthique. Mais c’est aussi un engagement personnel, il faut savoir se remettre en question pour s’adapter aux situations et aux patients mais aussi imposer l’éthique lorsqu’elle est nécessaire.
Le rôle de l’infirmière est de faire en sorte qu’il y ait une éthique dans le soin, une relation équilibrée doit s’installer entre elle et son patient. Ainsi, elle peut lui donner des informations sur sa maladie et sur les soins qu’elle lui procure et lui en retour est capable de mettre des mots sur ce qu’il ressent. La relation créée doit faire comprendre au soigné qu’il n’est pas qu’une pathologie, mais une personne capable de dire « je ».
Pour conclure l’éthique n’est pas innée dans la pratique soignante. Elle demande une prise de recul ainsi qu’une formation qui permet d’échanger, de se connaître par ses potentielles maladresses et d’anticiper des situations délicates.
Intérêt de l’article :
Cet article nécessite une attention particulière et a pour but, selon moi, de permettre aux lecteurs de se remettre en question. En tant que future soignante, il me rappelle que je serais seule actrice de mes soins et donc actrice de l’application et de la demande d’éthique dans mon institution. Et puisque celle-ci n’est jamais vraiment acquise, les instances éthiques me semblent être la meilleure solution pour une remise en question de