Fiche de lecture "un prêtre chez les loubards"
Paris, 19ème arrondissement. Les rues, les jeunes délinquants, la police, la violence. C’est dans ce monde que Guy Gilbert, prêtre, a décidé de s’installer. Sa motivation ? Ecouter les jeunes, comprendre leur violence et voir au-delà de cette violence. Et c’est justement la question que je me pose en entamant cet essai : « Pourquoi la délinquance ? Pourquoi cette violence chez les délinquants ? » C’est tout au long de son récit que Guy Gilbert tente de répondre à ces questions.
Tout d’abord, je vais vous parler du style. Il ne faut pas beaucoup de temps que pour s’apercevoir que le langage est assez cru, pour un prêtre, cela paraît étonnant mais cela prouve bien qu’il s’est intégré au groupe.
En effet, dès le début, Guy Gilbert utilise des termes assez familiers, comme par exemple à la page 9 (« Réunion avec une vingtaine de gars »), ou encore à la page 16 (« il a dû penser que j’étais un pédé ») ou alors juste après à la page 17 (« et leur a dit de fermer leurs gueules »). Et cela dure tout le récit. Dans ces cas-là, on pourrait parler de trivialité.
Et si l’on parle d’essai, je dois forcément parler de son argumentation.
Dans son essai, Guy Gilbert tente de faire passer des messages, mais il ne le fait pas en utilisant véritablement l’argumentation. Il n’utilise pas toujours la trinité de l’argumentation ; la plupart du temps, il ne donne que partiellement son idée et ne les illustre pas toujours.
Par après, je classerais les arguments dans la catégorie de « Pathos » car Guy Gilbert tente fortement de nous toucher avec les sentiments. Il tente de nous faire ressentir une « pitié » pour ces jeunes. Il nous parle de ces jeunes mal traités par leurs parents, ou alors des enfants qui jouent tout en haut d’un immeuble parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit et qui en tombent… C’est avec les sentiments qu’il argumente.
Finalement, je vais aborder l’aspect thématique. Sans grande surprise, on retrouve