Fiche de lecture stuart hall
Le blanc de leurs yeux : idéologies racistes et médias
Stuart Hall
Le texte se divise en trois parties. Une partie sur la définition de l'idéologie et de son fonctionnement. Une seconde sur les appareils qui produisent et diffusent ces idéologies. Et une troisième sur l'image de la domesticité nationale, c'est-à-dire : « le monde dominé par l'Homme de l'aventure impériale, qui fait de l'empire, plutôt du Middlemarch, son microcosme. »
Définition de l'idéologie et de son fonctionnement
Stuart Hall définit les trois éléments de l'idéologie. Celle-ci est une articulation des éléments significatifs entre eux. Chacun de ces éléments renvoie à chaque autre dans un réseau de la signification. Cependant deux idéologies dominantes articulent les mêmes éléments mais de manières différentes. En fait, « le même concept est positionné différemment dans la logique de différents discours idéologiques ». Ainsi, la lutte pour l'hégémonie d'une idéologie repose plus sur la réorganisation des concepts que sur la modification de ceux-ci.
De plus, les idéologies constituent l'espace même dans lequel nous portons nos affirmations : « elles précèdent les individus et font parties des formations et conditions sociales déterminées dans lesquels les individus viennent au monde ». Il est alors fondamental de prendre conscience de ces « prémisses idéologiques » dans lesquelles se construisent les discours si nous ne voulons pas être dépendants des paradigmes qui précèdent ces discours. Par exemple, l'idée qu'un élément dépend plus de la nature que des constructions culturelles donne à celui-ci une puissance d'affirmation et de réaffirmation qui, si elle ne remet jamais en cause les constructions, qui le précède assure sa pérennité et en font une vérité jamais démontrée.
Le troisième élément est que les idéologies se construisent à travers des positions discursives qui constituent un système qui se fonde plus sur l'autorité de l'énonciateur à laquelle