Fiche de lecture les fleurs du mal.
Baudelaire commence à écrire en 1842. Deux courants s’affrontent : le romantisme dont Baudelaire est l’héritier, et le formalisme dont Gautier fait partie. Baudelaire reproche aux romantiques de se complaire dans d’épanchement lyrique et l’introspection. Il critique aussi le formalisme et la technique de l’art pour l’art. Dès 1848, Baudelaire, au début formaliste avec Gautier, prend ses distances : il comprend qu’il ne peut y avoir de perfection sans émotions.
Courant de la modernité : romantisme maîtrisé, débarrassé de ses conventions et de ses excès et profondément ancré dans le présent. C’est un romantisme conscient de tous les pouvoirs de l’art et de la forme mise au service de l’inspiration.
Importance accordée par Baudelaire à la peinture :
Pour Baudelaire, la peinture est « l’épreuve la plus immédiate de la représentation ».
• Conception de la poésie par Baudelaire
Baudelaire est en conflit avec l’idée des Lumière que tous les hommes sont bons. Il n’est pas d’accord avec l’idée que l’art est une vitrine de bijoux parfaits (idée de Théophile Gautier)
Pour lui, le mal est au cœur de l’homme comme la laideur est au cœur du monde.
• Composition du recueil
1er poème : Au lecteur
Long poème qui sert d’avertissement. Idée que le lecteur des Fleurs du mal n’échappera pas à l’ennui.
Il y a ensuite 6 sections :
- Spleen et idéal : poèmes 1 à 85
Il décrit la dualité de son être déchiré entre la soif d’un idéal et d’une pureté perdue et entre l’enlisement dans les tourments du quotidien.
- Tableaux parisiens : poèmes 86 à 103
La ville impose à Baudelaire sa laideur, son mal mais aussi le côté magique du lieu où l’on peut se perde pour mieux se retrouver.
- Le Vin : poèmes 104 à 108
Première grande tentation : le vin et aussi les femmes galantes. Le vin permet de rêver qu’on accède à la libération, à un paradis perdu.
- Fleurs du mal : poèmes 109 à 117
Tous les vices, tous les pêchers qui expriment