Fiche arrêt
CEDH, 16 décembre 1997, Eglise catholique de la Canée, RTD Civ. 1999, 999, obs.
J-P. Marguénaud
1 - LES FAITS
Le Comité d’établissement de Saint-Chamond de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt, représenté par son Président Monsieur Y, passe une commande de vêtements auprès de Monsieur X. Monsieur X prétend que ce marché n’a jamais été exécuté malgré le paiement du marché de vêtement.
2 - LA PROCEDURE
Le Comité d’Etablissement de Saint-Chamond de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt, représenté par son Président, Monsieur Y demande le remboursement du prix du marché de vêtement non exécuté par Monsieur X auprès du Tribunal de Grande Instance. Le 30 octobre 1950, le Comité d’Etablissement de Saint-Chamond de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt, représenté par son Président, Monsieur Y fait appel de la décision du TGI. La cour d’appel de Lyon rend son arrêt et déclare irrecevable l’action intenté contre Monsieur X au motif qu’un groupement n’a la personnalité civile que si celle-ci lui est attribuée expressément.
Le 28 janvier 1954, le Comité d’Etablissement de Saint-Chamond de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt, représenté par son Président, Monsieur Y se pourvoie en Cassation, chambre civile 2.
3 - LE OU LES PROBLÈMES DE DROIT
Quels sont les règles d’octroi et l’étendue de la personnalité civile des comités d’établissement et des comités d’entreprises ? Quels sont leurs pouvoirs ?
4 - L’ARGUMENTATION DES PARTIES
Mrs X, défendeur à la Cassation, se base sur les décision de l’arrêt de la cour d’appel. Un groupement n’ a la personnalité civile que si celle-ci lui a été expressément attribuée. Le silence de la loi relativement aux comités d’établissements dans une matière ou une disposition expresse est indispensable ne peut s’interpréter que comme étant l’expression de la volonté de n’attribuer la